L'entreprise Full-RSEL'entreprise Full-RSE

Fonction Administrateur

• L’administrateur intègre désormais systématiquement les critères RSE (tous : environnementaux, sociaux et de gouvernances) à ses évaluations et marque son action par une relation de confiance avec l’entreprise.

• Des liens plus étroits entre direction générale et conseil d’administration contribuent au renforcement de la gouvernance, ainsi qu’un renforcement des échanges directs entre administrateurs et comex.


• Une diversification de la composition du conseil d’administration et sa formation renforcée en matière de RSE contribuent à l’élargissement de son champ de compétences.

Un garant de l’application des critères RSE dans l’entreprise

À horizon 2030, l’administrateur est devenu le garant de la confiance dans l’Entreprise devenue Full-RSE. Il se place en garde-fou de ses excès dans un monde dérégulé et dématérialisé. Il fait figure de contre-pouvoir appliquant sans réserve ses prérogatives de contrôle et de sanction. Administrateur éthique, il veille aux risques, notamment réputationnels, intégrant systématiquement les critères RSE dans ses évaluations. Il s’attache à le faire sur tous les aspects de la RSE aussi bien sociétaux, environnementaux que sur la qualité de la gouvernance elle-même. Il joue un rôle-clé dans des arbitrages, aux impacts à court et long terme, et s’assure de la cohérence des actions de l’entreprise avec sa stratégie globale. Si la confiance dans l’entreprise passe par une vigilance accrue via des dispositifs d’audit et de contrôle, elle s’appuie aussi sur la dimension humaine, via des comportements coopératifs et des relations de confiance. Pour encourager cela, l’administrateur s’applique à insuffler de l’humain, de l’éthique et du sens dans l’entreprise.


Un duo « administrateur – direction générale » qui évolue

En 2030, l’idée d’une direction générale visionnaire isolé a fait long feu. La direction générale coconstruit désormais sa stratégie avec un collectif : son Comex, son conseil d’administration, mais aussi ses salariés voire les autres parties prenantes de son entreprise. Dans ce contexte, le duo administrateur/direction générale évolue, ne fonctionnant plus en vase clos. Le rôle de l’administrateur ne se cantonne pas à valider la stratégie mais à y contribuer activement. Il accompagne la direction générale, mais aussi les membres du Comex avec lesquels il interagit directement. Il questionne, introduisant de la nuance et de la complexité aux décisions grâce au prisme des critères RSE. Il pousse la direction générale vers des projets plus qualitatifs, porteurs de valeurs et de sens pour l’entreprise. Il joue également un rôle plus prospectif et aide à anticiper grâce aux signaux faibles. Il ouvre la voie. Pour cela, les dirigeants doivent être ouverts à ces discussions et accepter de se faire challenger de façon constructive par leur conseil.

Image de rawpixel.com sur Freepik
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L’administrateur prend plus d’envergure

Dans cette logique, la gouvernance d’entreprise sort elle aussi d’une logique exclusivement pyramidale. La tendance générale des conseils d’administration à demander à interagir avec plus de personnes que le directeur général se confirme. Dans un monde de réseaux devenu plus connecté et coopératif, l’administrateur agile multiplie ses interactions avec son écosystème (salariés, experts, clients, investisseurs, acteurs locaux). Il communique davantage auprès de ces différents cercles pour accompagner la transformation de l’entreprise et rendre ses actions plus lisibles. Il prend ainsi de l’envergure avec des responsabilités et interactions plus étendues qui impliquent mécaniquement une plus grande disponibilité.


Un « conseil des Sages » diversifié aux compétences élargies

Au-delà des expertises attendues dans les domaines comptables, financiers, juridiques, des nouvelles technologies ou du management, le champ de compétences du conseil d’administration s’élargit grâce à une diversification de sa composition et à une formation renforcée. Les administrateurs doivent gagner en technicité pour maîtriser les sujets RSE, la réglementation en vigueur, les risques liés à la data ou encore les impacts environnementaux de l’entreprise. À ces expertises techniques s’ajoutent des soft skills indispensables pour accomplir ce rôle d’écoute, de dialogue et d’influence auprès des différentes parties prenantes de l’entreprise. Pour donner un avis éclairé et réfléchi, l’administrateur se nourrit de son expérience, de sa compréhension du terrain et des informations collectées dans l’écosystème de l’entreprise. Le conseil d’administration devenu un « conseil des sages » est aussi appelé à se renouveler et à se diversifier (selon l’âge, le genre, les origines, les compétences, la connaissance du secteur d’activité, l’indépendance, le parcours) pour une gouvernance plus performante.

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